Photoshop intègre une fonctionnalité d’historique qui permet de retracer les actions effectuées sur un document. Cela s’avère pratique pour vérifier l’impact d’un effet ou le déroulement précis de vos manipulations, depuis un simple copier-coller jusqu’au déplacement d’objets. Une option moins connue permet d’enregistrer cet historique dans un fichier texte.
Cette fonctionnalité n’est pas activée par défaut et Photoshop ajoute toutes les informations dans un seul et même fichier. Une petite configuration est donc nécessaire. Elle fonctionne aussi bien sur Mac que sur Windows.
Activer l’enregistrement de l’historique Photoshop
Lancez Photoshop et dirigez-vous vers le menu « Edition », puis « Préférences ». Dans la fenêtre des préférences, sélectionnez l’onglet « Historique ». Cochez la case « Historique du journal ». Les autres options de l’onglet seront alors accessibles.
Dans la section « Enregistrer les éléments du journal dans », choisissez l’option « Fichier texte » et indiquez l’emplacement de sauvegarde de ce fichier.
Ensuite, déterminez le niveau de détail souhaité pour le journal. Si vous optez pour « Sessions uniquement », seules les actions d’ouverture, de fermeture et d’enregistrement des fichiers seront consignées.
Voici un exemple du rendu. Si vous avez tendance à oublier les fichiers sur lesquels vous avez travaillé, cette option vous sera très utile.
Pour obtenir plus de détails dans le journal, ouvrez le menu déroulant « Modifier les éléments du journal » et choisissez l’option « Détaillé » ou « Concise ». Ces deux options enregistrent les étapes réalisées dans le document Photoshop. L’option « Détaillé » fournit plus d’informations sur chaque action, tandis que l’option « Concise » se contente d’indiquer les étapes sans entrer dans les détails.
Se pose maintenant la question de la gestion du fichier journal, puisque toutes les informations de chaque fichier y sont enregistrées. Vous pouvez, par exemple, déplacer manuellement le fichier journal après avoir fermé un document et ouvert un autre. Cependant, cette méthode devient vite fastidieuse car un nouveau fichier journal est créé à chaque modification, et il faut également assurer le suivi de tous les fichiers journaux correspondant à chaque document Photoshop.
Une autre option consiste à séparer facilement le travail par session grâce aux fichiers journaux. Si vous conservez le même fichier journal, l’historique n’est pas écrasé, mais le fichier deviendra très long et difficile à consulter. Il reste possible d’utiliser la fonction de recherche pour filtrer les entrées par nom de fichier, à condition que vous ayez correctement nommé vos fichiers.
L’historique reste bien sûr consultable directement dans Photoshop.