Points Clés à Retenir
- Le kit combiné Bambu Lab P1S et AMS représente une solution d’impression 3D économique, capable de réaliser des créations multicolores de haute qualité.
- L’impression polychrome génère inévitablement du gaspillage de matériau, mais le logiciel intégré propose des solutions pour le réduire.
- Le P1S se distingue par sa conception compacte, sa simplicité d’installation et un logiciel intuitif compatible avec les ordinateurs et les smartphones.
Le kit Bambu Lab P1S avec le système AMS (Automatic Materials System) constitue une imprimante 3D fermée, accessible et dotée de capacités multicolores. Elle offre rapidité, fiabilité et des résultats exceptionnels. Il est important de noter que l’impression en plusieurs couleurs implique une consommation accrue de matériau. Cependant, ce package P1S et AMS, proposé à un prix inférieur à 1000 $, est idéal pour les débutants.
Bambu Lab P1S
Cette imprimante 3D, dotée d’un boîtier fermé, convient parfaitement aux novices grâce à son logiciel de bureau et d’application mobile remarquablement performant. Le P1S, associé au système AMS (Automatic Materials System), permet de réaliser des impressions multicolores d’une grande qualité. Un seul AMS peut contenir jusqu’à quatre bobines de filament, et il est possible de connecter jusqu’à quatre modules AMS pour imprimer avec 16 couleurs différentes. Toutefois, il est essentiel de prendre en compte le gaspillage engendré par l’impression en plusieurs couleurs. Pour le réduire, il est conseillé d’imprimer des séries d’objets ou des pièces « poubelles » afin d’absorber le filament purgé.
Marque : Bambu Lab
Volume d’impression : 256 x 256 x 256 mm
Connectivité : Wi-Fi (et Bluetooth pour la configuration)
Plateau chauffant : Oui
Système d’alimentation : Tube Bowden
Dimensions : 386 x 389 x 458 mm (L’AMS peut être placé au-dessus ou sur le côté)
Poids : 9,65 kg sans l’AMS
Impression bicolore : AMS permet l’impression en 4 couleurs, extensible jusqu’à 16 couleurs avec des unités AMS supplémentaires en série
Vitesse : Jusqu’à 500 mm/s
Avantages
- Rendus multicolores d’une grande qualité
- Logiciel intuitif pour ordinateurs et smartphones
- Caméra web pour le suivi à distance et les vidéos en accéléré
- Jusqu’à 4 couleurs par unité AMS, avec un maximum de 16 couleurs
- L’AMS fait également office de boîte de stockage hermétique pour les filaments
Inconvénients
- Génération importante de déchets lors de l’impression en couleurs, lors des purges de filament entre les différentes teintes.
Bambu Lab a été parmi les pionniers à proposer des imprimantes CoreXY sur le marché. Bien que leur gamme inclue d’autres types d’imprimantes 3D, leurs modèles CoreXY, notamment le haut de gamme X1 Carbon et les plus abordables P1P et P1S, sont les fers de lance de leur succès.
Les imprimantes CoreXY offrent plusieurs avantages par rapport aux conceptions cartésiennes traditionnelles, où des servomoteurs contrôlent chaque axe indépendamment. Dans une imprimante CoreXY, le plateau d’impression descend progressivement à chaque couche. Deux servos contrôlent simultanément les axes X et Y. Cette approche assure une construction compacte, une optimisation de l’espace d’impression, une vitesse et une qualité d’impression supérieures, et une réduction des erreurs.
Déballage et Installation : Une Protection Soignée
Après plus de dix ans d’évaluation de produits, je suis convaincu qu’un emballage soigné est un facteur essentiel. Non seulement il réduit les risques de dommages durant le transport (en particulier avec le verre du boîtier), mais il témoigne également d’une conception de l’expérience utilisateur réfléchie. Un emballage sommaire indique généralement un produit de qualité médiocre.
Le P1S était parfaitement emballé. La machine, ainsi que les échantillons de filaments, étaient placés dans un sac en plastique résistant. Les instructions indiquaient de retirer l’ensemble du sac. Cette légèreté a simplifié le transfert de l’imprimante sur mon bureau, évitant ainsi les manipulations maladroites.
James Bruce / MakeUseOf
Au départ, j’ai cru que l’unité AMS était manquante. En réalité, elle était sécurisée à l’intérieur de l’imprimante, avec une boîte à outils et d’autres accessoires. Une clé Allen, présente dans la boîte à outils, est nécessaire pour « débloquer » l’unité AMS, qui est vissée à l’intérieur de l’imprimante.
Quelques étapes d’assemblage sont nécessaires avant de lancer l’impression, mais rien de compliqué : fixer l’écran, connecter les tubes et les câbles, etc.
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Une fois cette étape terminée, il suffit d’insérer l’un des échantillons de filament fournis (deux PLA standard et un support), puis de lancer l’impression du bench inclus, qui sera réalisé en moins de 20 minutes.
Conception et Caractéristiques : Une Construction Plastique Performante
Le boîtier du P1S est principalement composé de plastique ABS, bien qu’il soit agrémenté d’un couvercle et d’une façade en verre. Cette conception ne compromet pas la solidité de l’ensemble. Au contraire, la structure est robuste et réduit au minimum les vibrations indésirables.
La conception CoreXY permet d’obtenir une imprimante très compacte, avec une zone d’impression maximisée, occupant seulement 43 x 40 cm sur votre bureau (sans compter le filament ou la poubelle). La hauteur de la machine est un peu plus importante avec 47 cm, mais vous pouvez choisir de placer l’unité multicolore AMS au-dessus de l’imprimante, ce qui porte la hauteur totale à 63 cm. Il est important de prévoir un espace suffisant pour le couvercle de l’AMS. Il est également possible de placer l’AMS sur le côté ou à l’arrière de l’imprimante, car il ne dépasse pas la largeur du P1S.
La dimension maximale d’impression est un cube de 256 mm. Ce n’est pas énorme, mais cela convient à la plupart des utilisateurs.
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Le plateau d’impression fourni est une plaque PEI texturée double face, de couleur dorée. Elle offre une excellente adhérence pour la première couche et permet de retirer facilement l’impression une fois refroidie. Cependant, elle crée une texture caractéristique sur le dessous des impressions. Cette plaque n’est donc pas idéale si vous souhaitez obtenir des surfaces lisses sur tous les côtés.
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Habituellement, je dois nettoyer le plateau à l’alcool isopropylique pour garantir l’adhérence. Cependant, après plusieurs semaines d’impression, je n’ai pas eu besoin de le faire, ce qui est surprenant. Les impressions se détachent si facilement que la manipulation du plateau est réduite. Il s’agit de la meilleure surface que j’ai testée jusqu’à présent. Elle fonctionne avec le PLA, l’ABS et le PETG, ainsi qu’avec le PLA-CF. Pour les filaments TPU, PA ou PC, il est préférable d’utiliser le plateau lisse haute température et d’appliquer de la colle, comme le recommande Bambu.
Les guides du plateau facilitent sa remise en place. Sans eux, il est facile de le manipuler de manière incorrecte.
L’écran est l’un des compromis réalisés par Bambu Lab pour rendre le P1S accessible. Il s’agit d’un écran monochrome simple, avec un D-pad et quelques boutons sur le côté, au lieu d’un grand écran tactile couleur.
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En pratique, cela ne m’a pas du tout dérangé. J’interagis principalement avec la machine via le logiciel de bureau performant, qui permet de préparer les impressions, de visualiser la caméra en direct et de contrôler tous les paramètres. Avec l’AMS connecté, il n’est même pas nécessaire de chauffer la buse pour charger et décharger le filament. Il est donc possible de les changer à tout moment, pendant les pauses d’impression. En dehors de la configuration initiale, je n’ai pratiquement pas touché au contrôleur frontal.
En ce qui concerne le niveau sonore, le P1S varie d’un fonctionnement quasi silencieux à des bruits plus prononcés. Les vitesses d’impression élevées (jusqu’à 500 mm/s) peuvent parfois provoquer des sons mélodieux. La plupart du temps, pendant l’impression, il est suffisamment silencieux pour être placé à proximité de mon poste de travail. Toutefois, je ne recommanderais pas de dormir dans la même pièce, car les changements de filament génèrent des bruits soudains. Le calibrage émet également des sons dérangeants, mais cela est normal car la machine compense les vibrations.
AMS : L’Impression Multicolore, Mais Un Gaspillage Important
L’unité AMS (Automatic Materials System) peut être placée sur le dessus ou sur le côté du boîtier principal, en connectant son propre tube Bowden à l’arrière. Fabriqué en ABS et en acrylique, le couvercle de l’AMS est hermétique, ce qui empêche l’air ambiant de pénétrer. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un véritable séchoir à filament, l’AMS comprend des sachets déshydratants et un hygromètre pour indiquer quand il est nécessaire de les remplacer. En théorie, les filaments stockés dans la chambre ne devraient pas être trop humides.
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L’AMS pouvant contenir jusqu’à quatre bobines de filament, il permet de réduire le gaspillage lors des changements de filament. Si une bobine est presque vide, il n’est pas nécessaire d’attendre qu’elle soit terminée. Il est possible de la laisser dans l’AMS et de l’utiliser plus tard.
Jusqu’à quatre unités AMS peuvent être connectées en série, permettant l’utilisation de 16 filaments en simultané. Cela augmentera considérablement la productivité des personnes produisant régulièrement des modèles à la demande.
Un autre aspect intéressant du Bambu Lab AMS est sa capacité à lire les codes RFID intégrés aux filaments de Bambu Lab. Ces données sont transmises au logiciel, qui ajuste automatiquement les paramètres d’impression. Cela évite les erreurs lors de l’attribution des couleurs. Vous n’êtes toutefois pas limité à cet écosystème. Vous pouvez utiliser des filaments standards de n’importe quel fabricant en obtenant la même qualité d’impression. Cependant, vous devrez saisir vous-même les paramètres ou sélectionner des marques connues et indiquer la couleur. J’ai pu mélanger différents filaments sans problème lors de mes tests. Pour ceux qui préfèrent les filaments de la marque, les prix de Bambu Lab sont raisonnables.
Pour faciliter les changements de filament, le P1S est doté d’une zone d’évacuation à l’arrière, où de petits cylindres de filament extrudé sont éliminés.
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Je suppose qu’il existe un collecteur de déchets prévu à cet effet, mais il n’était pas fourni. J’ai donc utilisé une petite boîte en carton. N’oubliez pas d’y placer quelque chose, sinon vous retrouverez un désordre à nettoyer. N’oubliez pas non plus de le vider pour éviter les débordements dans la chambre d’impression.
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L’impression multicolore est impressionnante, mais elle cache un inconvénient majeur : la quantité importante de déchets qu’elle génère. Par exemple, pour l’impression du dragon articulé ci-dessus, la quantité de filament orange utilisé pour les déchets et la tour de purge était trois fois supérieure à celle utilisée pour le modèle lui-même. Le noir était assez efficace, et le vert était gaspillé environ deux fois plus.
Ces résultats ont été obtenus grâce à l’optimisation du gaspillage. Sans cette optimisation, les paramètres par défaut auraient entraîné un gaspillage trois fois supérieur à la quantité de filament utilisée sur le modèle. Dans cet exemple, le filament a été changé 739 fois. Ce nombre ne peut être réduit, donc l’optimisation du filament purgé est essentielle.
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Voici quelques options pour réduire le gaspillage:
- Remplissage et impressions de supports. Ces options utilisent le filament purgé pour imprimer une pièce fonctionnelle où la couleur n’a pas d’importance. Le remplissage doit toujours être activé pour les impressions en couleur unie, et les chiffres cités ci-dessus en tenaient déjà compte.
- Imprimer des séries d’objets. Le nombre de changements de couleurs est identique que pour un seul objet, ainsi le gaspillage est réparti entre toutes les impressions.
- Imprimer un objet sans importance comme base pour absorber le filament purgé. Cela permet d’utiliser les « déchets » de manière utile, même si cela augmente le temps d’impression et la quantité de filament globalement utilisée. Idéalement, l’objet poubelle doit avoir la même hauteur que l’objet principal.
Malgré ces stratégies, les impressions complexes génèrent beaucoup de gaspillage. Ce n’est cependant pas plus important que pour l’impression d’un objet complexe nécessitant beaucoup de supports.
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Ma deuxième impression multicolore était un panda de Flexifactory (téléchargement gratuit). Le socle était une impression séparée et les pandas sont articulés. Pour cette impression, j’ai réduit considérablement le gaspillage en imprimant simultanément des clips ménagers. Ils présentaient des changements de couleur aléatoires, qui s’avéraient plutôt esthétiques. Cela semble donc être la meilleure méthode d’utilisation des déchets.
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Les impressions bicolores simples ou les changements de couleur à des hauteurs spécifiques n’entraînent pratiquement aucun déchet. Elles ne profitent pas du changement de couleur, mais il est pratique de ne pas avoir à changer de filament manuellement en faisant une pause.
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J’ai déjà testé des imprimantes à double extrudeuse et à double filament. J’ai toujours été déçu par les résultats, les pannes fréquentes et les problèmes d’obstruction.
Le module AMS du P1S ne m’a jamais fait défaut, et a produit des résultats étonnants. Associé à un logiciel qui facilite le coloriage d’objets 3D non précolorés, il s’agit de l’imprimante 3D couleur la plus fonctionnelle et la plus abordable du marché. Après plus de dix ans passés à tester des imprimantes 3D, je suis toujours impressionné par les progrès réalisés.
Il est important de noter que Bambu Lab déconseille l’utilisation de l’AMS avec des filaments complexes comme le TPU ou les filaments très abrasifs. Dans ce cas, il est nécessaire d’utiliser le support de bobine arrière et de déconnecter l’AMS. L’AMS convient parfaitement pour le travail avec le PLA.
Bobines Réutilisables
J’ai beaucoup parlé du gaspillage de plastique, mais qu’en est-il des bobines sur lesquelles le filament est enroulé ? Elles constituent une autre source importante de déchets plastiques, même si certains fabricants se tournent vers le carton.
Bambu Lab a choisi une autre approche, en utilisant des bobines en plastique réutilisables et durables. Elles peuvent être achetées séparément ou utilisées avec les deux bobines d’échantillon fournies avec l’imprimante. Il est donc essentiel de ne pas les jeter lorsqu’elles sont vides !
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Il suffit de tourner pour déverrouiller le noyau interne en carton et de le remplacer par le nouveau filament. Il est à noter que la puce RFID, qui contient les informations sur le filament, est fixée sur ce noyau en carton (on peut voir le petit disque RFID argenté sur le côté du filament). En théorie, il est possible de l’extraire et de la coller sur un filament d’un autre fabricant. Cependant, les paramètres standard sont assez simples et je ne le ferais pas.
Ce serait formidable de voir cette conception de bobine réutilisable devenir un standard dans l’ensemble du secteur.
Logiciels : Bambu Studio et Bambu Handy en Tête
Les logiciels sont essentiels pour une imprimante 3D. Bien qu’il soit possible d’obtenir d’excellents résultats avec un logiciel générique, une imprimante offrant des fonctionnalités spécialisées nécessite un logiciel sur mesure.
Bambu Lab propose deux logiciels exceptionnels pour ordinateurs et smartphones. L’application pour smartphone est Bambu Handy. Elle permet de parcourir des modèles, de les découper et de les imprimer à distance sur un P1S connecté en Wi-Fi. Cela est possible directement depuis votre téléphone.
L’application permet également de visualiser l’impression en cours grâce à la webcam et offre un contrôle complet à distance. En résumé, si vous souhaitez simplement imprimer des modèles de la bibliothèque, vous n’aurez pas besoin du logiciel de bureau. L’application est bien conçue, intuitive et sans bogues. C’est assez rare pour être souligné.
Pour un contrôle plus précis, il est conseillé de télécharger Bambu Studio, le slicer de bureau disponible pour Mac ou Windows. Il permet la surveillance et le contrôle à distance, ainsi qu’une série d’améliorations liées à l’impression multicolore.
Pour les modèles multicolores prêts à l’emploi, il est facile d’attribuer chaque partie à un filament différent. Il est également possible d’utiliser le mode Peinture et de recolorer n’importe quel modèle, en ajoutant de la couleur avec une variété d’outils. Vous pouvez même ajouter du texte aux modèles pour une personnalisation rapide, puis peindre le texte.
L’apprentissage de Bambu Studio est un peu complexe, mais si vous avez déjà utilisé un autre logiciel de slicer, cela ne devrait pas poser trop de problèmes.
Il est facile de rejeter le logiciel d’un fabricant en privilégiant Cura. Cependant, dans ce cas, Bambu Studio est tellement performant qu’il est difficile d’utiliser un autre outil.
Remplacement du Hot-End
J’ai également reçu des filaments en fibre de carbone à tester. Lorsque j’ai essayé de les utiliser, le logiciel Bambu Studio m’a prévenu que cela endommagerait la buse standard. Les fibres sont abrasives, et il a été démontré qu’un quart de bobine de filament en fibre de carbone peut endommager une buse standard. Heureusement, j’avais également reçu une buse en acier trempé, ce qui m’a permis de remplacer la buse d’origine. C’est une opération que j’avais réalisée une seule fois auparavant, et cela avait nécessité de chauffer la buse et de l’extraire avec une pince. Ce n’était pas une tâche facile.
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La buse de remplacement Bambu Lab est livrée sous forme d’assemblage complet, avec seulement deux vis à défaire et deux faisceaux de fils à débrancher. C’était extrêmement simple et n’a pas nécessité de chauffer la buse. Le remplacement a été effectué en moins de cinq minutes.
J’ai ensuite pu tester le filament Bambu PLA-CF, qui permet de réaliser des pièces plus résistantes pour des impressions structurelles, comme ces supports pour extrusion 4040.
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Faut-il acheter le Bambu Studio P1S et l’AMS ?
Après avoir utilisé le Bambu Lab P1S, l’AMS et le logiciel Bambu Studio, je suis persuadé de devenir l’une de ces personnes qui recommandent simplement d’acheter le Bambu Lab P1S à toute personne ayant des problèmes d’impression. Je n’ai eu aucun échec d’impression. J’ai réalisé des impressions multicolores sans effort. Le logiciel est simple à utiliser. C’est un peu comme le monde d’Apple : ça marche ! C’est ce que l’impression 3D aurait dû être depuis le début. C’est comme dans les films.
Je recommande donc vivement le Bambu Lab P1S et l’AMS si votre budget de 1000 $ vous permet de vous offrir une imprimante capable d’imprimer différentes couleurs en simultané.
Le seul inconvénient est la quantité de déchets générée par l’impression multicolore, mais ce n’est pas la faute du P1S. C’est juste la nature de l’impression 3D avec des changements fréquents de filament. Chaque changement nécessite une purge quelque part. Il est nécessaire d’imprimer des objets fonctionnels en même temps que des objets multicolores pour utiliser efficacement ces déchets. Cependant, ma fibre écologique souffre quand je vois la poubelle remplie. J’ai déjà un grand sac en plastique rempli de morceaux de plastique dont je ne sais pas quoi faire. Comprendre comment recycler les déchets PLA sera mon prochain passe-temps.
Bambu Lab P1S
Cette imprimante 3D, dotée d’un boîtier fermé, convient parfaitement aux novices grâce à son logiciel de bureau et d’application mobile performant. Le P1S, associé au système AMS (Automatic Materials System), permet de réaliser des impressions multicolores d’une grande qualité. Un seul AMS peut contenir jusqu’à quatre bobines de filament, et il est possible de connecter jusqu’à quatre modules AMS pour imprimer avec 16 couleurs différentes. Toutefois, il est essentiel de prendre en compte le gaspillage engendré par l’impression en plusieurs couleurs. Pour le réduire, il est conseillé d’imprimer des séries d’objets ou des pièces « poubelles » afin d’absorber le filament purgé.