Ce n’est pas de la RA, mais c’est cool



Points importants à retenir

  • Les lunettes Xreal Air 2 intègrent un affichage HD portable de haute qualité, conçu pour être porté confortablement tout au long de la journée et compatible avec des inserts pour verres correcteurs si besoin.
  • L’accessoire Xreal Beam, destiné à la transmission sans fil et à la réalité augmentée, présente des fonctionnalités limitées et peu fiables, ce qui en fait un lecteur multimédia de qualité inférieure avec des options d’applications restreintes.
  • Bien que les lunettes Xreal Air 2 se distinguent par leur excellente qualité d’image, elles ne proposent pas d’expérience de réalité augmentée convaincante et n’offrent pas la capacité d’interagir avec l’environnement réel comme le feraient de véritables lunettes AR.

Les Xreal (anciennement Nreal) Air 2 sont des lunettes légères équipées d’un petit écran mini-OLED HD intégré aux verres. Dépourvues de puissance de calcul propre et ne disposant que de capteurs de mouvement 3DOF basiques qui nécessitent un accessoire complémentaire pour être utilisés, il est difficile de les classer parmi les appareils de réalité augmentée. Néanmoins, leur principale fonctionnalité – un écran portable que l’on peut porter toute la journée – est d’une qualité remarquable. La véritable difficulté consiste à déterminer un usage concret pour cet appareil.

XREAL Air 2

Les lunettes Xreal Air 2 offrent un écran HD portable utilisable toute la journée, avec des inserts correcteurs si nécessaire. Le mode filaire fonctionne de manière optimale, mais l’accessoire Beam pour la transmission sans fil et les fonctionnalités de RA est peu performant. Le problème majeur reste l’absence d’applications concrètes et convaincantes.

Marque : Xreal (anciennement Nreal)

Haut-parleurs intégrés à oreille ouverte

Poids : 72 g (2,54 oz)

Taux de rafraîchissement : 120 Hz

Résolution : HD 1080p

Champ de vision : 46°

Connectivité : USB-C (ou sans fil avec l’accessoire Xreal Beam)

Capteurs : Capteur de mouvement 3DOF

Avantages

  • Écrans HD de haute qualité avec des couleurs vives et intenses.
  • Visibilité en plein jour, avec réglages de luminosité et caches occultants pour s’adapter à divers environnements.
  • Inserts pour verres correcteurs disponibles.
  • Idéal comme écran portable pour les appareils filaires compatibles USB-C avec le mode AltDP, comme le Steam Deck.

Inconvénients

  • Le Xreal Beam est un lecteur multimédia limité avec un nombre restreint d’applications.
  • La transmission sans fil est peu fiable.
  • L’expérience de « réalité augmentée » n’est pas réellement présente.
  • L’application Nebula est peu fonctionnelle.

Réalité augmentée : une appellation discutable

Les Xreal Air 2 sont présentées comme des lunettes de réalité augmentée, mais il est crucial de clarifier cette notion. Le Meta Quest 3 (ou le futur Apple Vision Pro), capable de scanner l’environnement, d’intégrer des éléments virtuels dans le décor et de maintenir la position des objets virtuels dans l’environnement, correspond à la définition que la plupart des gens ont de la réalité augmentée ou mixte. Ces systèmes permettent aux expériences virtuelles d’interagir avec le monde réel. Par exemple, vous pouvez placer un puzzle virtuel sur la table de votre cuisine et le retrouver à cet endroit en y revenant.


Article connexe sur le Meta Quest 3 : La magie de la réalité mixte dévoilée. Bien que toutes les fonctionnalités promises ne soient pas encore disponibles, cet aperçu offre une expérience immersive, loin de l’isolement typique des expériences de réalité virtuelle.

Les Xreal Air 2 s’apparentent davantage à un écran de bureau que l’on aurait détaché de son socle et fixé sur le visage. Elles ne scannent pas l’environnement, n’interagissent pas avec le mobilier et ne sont pas équipées de caméras. Il s’agit simplement de moniteurs portables fixés au visage. Attention, c’est un excellent produit dans ce rôle. La densité de pixels est élevée, le champ de vision est équivalent à celui d’un moniteur de bureau et la qualité d’image est suffisante pour taper, jouer ou regarder des contenus multimédias. Mais il ne s’agit pas de réalité augmentée au sens propre du terme.

La qualité visuelle est exceptionnelle

D’un point de vue technique, les Xreal Air 2 utilisent deux écrans mini-OLED de 0,55 pouce positionnés au-dessus des verres pour projeter l’image vers le bas. Cela offre un champ de vision maximal de 46 degrés. Ce chiffre peut sembler faible par rapport à un casque de réalité virtuelle (dont le champ de vision se situe généralement entre 90 et 120 degrés), mais il est comparable à la distance entre un utilisateur et son moniteur de bureau de 27 pouces. Il convient parfaitement à l’usage prévu. Les lunettes ne sont pas conçues pour une expérience immersive à 360 degrés.

James Bruce / MakeUseOf

Même en mode « passthrough » total, sous un éclairage normal, les couleurs sont vives et précises. Naturellement, étant donné que le noir ne peut pas être projeté, il sera perçu comme transparent en fonction de l’environnement. Par conséquent, la qualité des noirs varie. Un interrupteur situé sur la branche droite permet d’ajuster la luminosité de l’écran. L’opacité des blancs et des couleurs peut être réglée, de presque entièrement opaque à à peine visible. En utilisant le cache occultant inclus, la qualité de l’image est optimale et les noirs sont particulièrement profonds.

Contrairement au Rokid Max, qui avait tendance à assombrir l’ensemble de l’image pour rendre l’écran plus visible, l’effet d’assombrissement des verres des Xreal Air 2 est à peine perceptible. Xreal annonce une luminosité maximale de 500 nits, ce qui explique en partie ce résultat.

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J’ai pu vaquer à mes occupations quotidiennes tout en portant les lunettes, avec l’impression de vivre dans un épisode de « Black Mirror ».

Pour information, les Xreal Air 2 prennent en charge le format 3D-SBS en maintenant enfoncée la touche « + » du réglage de luminosité. Cela permet d’utiliser un format d’image de 3840 x 1080 pour envoyer deux écrans Full HD (un pour chaque œil). Toutefois, il est nécessaire de modifier les paramètres du format d’image afin de forcer l’image à s’étendre deux fois plus qu’en mode natif, ce qui exclut les lecteurs multimédias basiques et les formats riches en images. Ce n’est pas l’idéal, je ne recommande donc pas les Xreal Air 2 spécifiquement aux amateurs de contenu 3D.

Design : l’apparence reste discutable

Les Xreal Air 2 ressemblent à de grandes lunettes de soleil. Seule l’épaisseur légèrement supérieure de la monture et des branches laisse deviner la présence d’écrans. J’ai reçu un modèle rouge sportif, mais la version noire est également disponible.

Le fait de pouvoir les porter en public sans attirer les moqueries est une autre histoire. Mon fils, toujours très honnête, s’est exclamé : « Tu as l’air ridicule ». Le rouge n’est manifestement pas ma couleur.

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Avec un poids de seulement 72 g (2,54 oz), elles sont légères, ergonomiques et ne devraient pas causer de gêne sur le nez. Un étui rigide est inclus pour les protéger lors des déplacements, ainsi qu’un câble USB-C tressé avec un angle de 90 degrés pour faciliter le branchement.

Trois paires d’embouts nasaux sont fournies, ce qui permet de trouver celui qui convient le mieux. Le matériau des embouts nasaux est doux et j’ai pu les porter pendant de longues périodes sans problème. Toutefois, il existe un point précis où l’affichage est optimal et j’ai dû ajuster plusieurs fois l’angle pour avoir un écran entièrement visible sans bords flous.

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Des caches occultants sont également inclus pour bloquer toute source de lumière extérieure, si vous souhaitez obtenir des noirs plus profonds. Cependant, la lumière entrera toujours par l’extérieur de la monture, ce qui est différent d’un casque de réalité virtuelle avec un blocage total de la lumière.

Contrairement à certains écrans de cinéma personnels, comme le Goovis G3 Max, les Xreal Air 2 ne disposent pas de réglage dioptrique. Elles sont conçues pour être portées en continu et il faut donc pouvoir voir le monde extérieur. Un écran de cinéma personnel permet uniquement de régler l’affichage directement devant les yeux. Si vous portez des lunettes, vous devrez acheter des verres correcteurs pour environ 100 $. C’est ce que j’ai fait. Les verres se fixent facilement, mais ils sont légèrement plus petits que mes verres habituels, ce qui laisse une plus grande partie de ma vision périphérique floue.

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En attendant mes verres correcteurs, j’ai pu utiliser les Xreal Air 2 par-dessus mes lunettes habituelles (fines). Elles n’étaient pas parfaitement ajustées aux oreilles, mais l’écran et l’affichage étaient fonctionnels. Si vous prévoyez d’utiliser les lunettes en position assise, vous pouvez peut-être attendre vos verres correcteurs.

Hormis les écrans et les minuscules haut-parleurs, les Xreal Air 2 ne contiennent pas d’électronique complexe, ni même de batterie. Elles doivent donc être connectées à l’aide du câble USB-C pour pouvoir fonctionner. Elles sont équipées d’un capteur de mouvement 3DOF. Une fois connectées à une source compatible (généralement le Beam), elles peuvent détecter la rotation de la tête.

Xreal Beam : un adaptateur sans fil

Le Xreal Beam est un adaptateur sans fil et une batterie qui ajoute des fonctionnalités de réalité augmentée. Il est important de comprendre de quoi il s’agit exactement.

Le Xreal Beam n’est en aucun cas un lecteur multimédia autonome. Il propose Amazon Prime, Netflix et un navigateur de fichiers local. Il n’y a pas de Google Play ni d’App Store tiers (bien que certains utilisateurs soient parvenus à installer des applications). Si vous recherchez un lecteur multimédia portable pour ne pas avoir à diffuser depuis un smartphone, il vaut mieux chercher ailleurs.

Le Beam propose deux fonctionnalités importantes. Premièrement, il alimente les lunettes. Sans le Beam, il faut une source d’alimentation et une connexion USB-C. Le Xreal Beam permet également la diffusion sans fil via AirPlay ou Miracast, ce qui évite d’avoir à brancher les lunettes. Le Beam, discrètement rangé dans la poche, peut recevoir un signal vidéo sans fil d’un ordinateur de bureau (sous Windows ou Mac) ou d’un smartphone.

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Le Xreal Beam, de la taille d’une paume, rappelle l’iPod original avec sa molette centrale cliquable. Il permet de naviguer dans l’interface sans télécommande séparée. Il intègre également un capteur de mouvement qui permet de l’agiter pour utiliser un pointeur dans l’application de fichiers. Le potentiel est évident, il ne reste plus qu’à enrichir le contenu logiciel ou à ouvrir le système.

Sur le côté de l’appareil se trouve une bascule de volume bleue (à maintenir enfoncée pour couper le son). Un bouton d’alimentation est situé sur le dessus et un bouton de commutation de mode rouge se trouve à gauche. Le haut de l’appareil et le bouton d’alimentation reposent sur une barre métallique encastrée, entourée d’une grille. Il s’agit d’un évent pour le ventilateur interne, qui se met en marche après environ une demi-heure de streaming.

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Curieusement, deux ports USB-C sont situés au bas de l’appareil. L’un sert à charger le Beam et l’autre à connecter les lunettes Xreal Air 2. Il est donc possible de charger et d’utiliser le Beam en même temps, ou de l’utiliser comme intermédiaire pour ajouter des fonctionnalités de RA à une source d’entrée. Les ports ne sont pas interchangeables : les lunettes doivent être branchées à droite et le chargeur ou la source d’entrée à gauche.

Avec un poids de 153 g (5,4 oz), le Beam ne pèse pas plus qu’un petit téléphone et se glisse facilement dans une poche. La batterie, qui offre une autonomie de 3,5 heures, est responsable de la majeure partie de ce poids. Elle permet de regarder même les films les plus longs du Seigneur des Anneaux.

Les fonctionnalités « RA » du Xreal Beam : un gadget

Le Xreal Beam ajoute des fonctionnalités de RA aux Xreal Air 2, notamment la possibilité de verrouiller le contenu à un emplacement et d’ajuster sa position.

Trois modes d’affichage sont disponibles : « Smooth Follow », dans lequel l’écran est centré et suit les mouvements de la tête avec un léger délai ; « Body Anchor », où l’image est fixée à un point précis et disparaît si vous bougez la tête ; et « Sideview », qui réduit la taille de l’affichage et le déplace vers un coin moins intrusif du champ de vision. Il est impératif d’utiliser l’un de ces modes d’affichage. L’option native permettant de verrouiller l’écran en taille réelle au centre du champ de vision n’est plus disponible lorsque l’appareil est connecté via le Beam.

Le mode « Body Anchor » est le plus proche d’une véritable expérience de RA, mais il utilise un capteur de mouvement 3DOF (trois degrés de liberté, soit la rotation uniquement) intégré aux lunettes. Cela signifie qu’il n’est pas possible de placer l’écran dans un environnement virtuel, mais plutôt à un angle spécifique autour de la tête. Si vous le placez sur votre épaule gauche, par exemple, il restera à cet endroit, même si vous vous déplacez. Les systèmes RA 6DOF placeraient l’écran à un emplacement précis. Il faudrait revenir à cet emplacement dans l’espace physique pour revoir l’affichage.

Je n’ai trouvé aucun des trois modes de RA particulièrement utile.

Le verrouillage de l’écran à un emplacement 3DOF n’offre pas les mêmes possibilités de calcul spatial que le Quest 3 ou l’Apple Vision Pro. L’illusion fonctionne uniquement si vous êtes assis à un bureau et il n’y a pas de raison de placer l’écran ailleurs qu’en face de vous. Il n’est pas possible d’avoir plusieurs écrans et de s’en entourer.

Le mode « Smooth Follow » ne permet pas d’afficher l’ensemble de mon bureau et il faut donc scanner davantage pour voir les bords. La partie « fluide » du mode est agaçante, car il faut attendre que l’écran rattrape son retard.

Le mode « Sideview » est trop petit pour être utile. Il faudrait une interface d’affichage tête haute spécialement conçue pour ce mode. Ceux qui apprécient l’idée d’une vidéo YouTube de la taille d’un pouce apprécieront peut-être ce mode.

Apple AirPlay fonctionne, mais YouTube pose problème

La bonne nouvelle est que la diffusion via AirPlay natif sur le Xreal Beam fonctionne parfaitement. Il est tout à fait possible de se promener dans la rue tout en consultant Reddit, le téléphone dans la poche. De cette façon, le risque d’avoir l’air d’un zombie est réduit d’environ 52 %. Fini le risque de se faire renverser par une voiture en ne regardant pas où vous allez !

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Malheureusement, si vous comptez regarder YouTube sur un iPhone, il vaut mieux y réfléchir à deux fois. Dès que l’application est ouverte, la première vidéo de la page d’accueil démarre par défaut. Sélectionner une autre vidéo sur l’iPhone provoque le redémarrage du Xreal Beam sur son écran d’accueil. L’application YouTube affirme diffuser la vidéo choisie sur l’appareil via AirPlay, mais ce n’est pas le cas. La fermeture de l’application YouTube et la reconnexion d’AirPlay règlent le problème, mais le même problème se reproduit dès que vous ouvrez à nouveau YouTube. Considérons donc cela comme une loterie, et apprécions la vidéo aléatoire proposée.

Un autre problème s’est manifesté : le volume est trop faible, même au maximum. Il est à peine audible dans ma cuisine silencieuse. Il est difficile d’imaginer écouter du contenu dans la rue ou dans les transports en commun.

La diffusion Android n’est pas beaucoup mieux

J’espérais que, le Beam étant un appareil Android, la diffusion à partir d’un téléphone Android serait plus efficace. Ce n’est pas le cas. J’ai testé deux appareils : un ancien Ulefone 18T et un nouveau Tecno Phantom V pliable. Le Xreal Beam n’apparaissait pas dans la liste des appareils disponibles pour la diffusion sur l’Ulefone, jusqu’à ce que je trouve une vidéo YouTube expliquant qu’il fallait activer l’affichage de bureau sans fil dans les paramètres. Une fois cette option activée, l’appareil est apparu dans la liste et tout a fonctionné, avec un décalage notable. Les options de diffusion du Tecno Phantom V ne proposaient aucun paramètre de ce type et l’appareil refusait de reconnaître l’existence du Beam.

Globalement, mon expérience de diffusion sans fil à partir d’un smartphone a été décevante. Elle n’a pas vraiment fonctionné ou elle a offert une expérience de qualité inférieure. Le principal problème est que l’utilisation de la diffusion sans fil pour l’interface utilisateur générale d’un téléphone semble être un échec. L’absence de curseur et de possibilité de navigation sans regarder l’écran du téléphone limite son usage à la diffusion vidéo native ou à la navigation sans réfléchir (il faut toujours utiliser le pouce sur l’écran). Il n’y a pas d’applications concrètes.

La mise en miroir filaire : le point fort du Xreal Air 2

Plusieurs options permettent la mise en miroir filaire de l’appareil.

La première consiste à utiliser une connexion USB-C directe dans les lunettes Xreal Air 2. Cela n’est possible que si l’appareil prend en charge le mode Alt-DP et l’alimentation. J’ai testé cette option avec un SteamDeck, ce qui a parfaitement fonctionné. La Nintendo Switch ne le permet pas et doit être connectée à un adaptateur HDMI.

La connexion filaire offre une latence nulle, mais supprime les configurations d’écran proposées par le Xreal Beam. L’affichage est verrouillé au centre et en taille réelle. Il est possible de régler la luminosité ou d’éteindre l’écran à l’aide des boutons situés sur les lunettes, mais il n’y a pas d’autres options de réglage.

L’autre option filaire consiste à utiliser le Xreal Beam comme intermédiaire. L’utilisation d’un adaptateur USB-C vers USB-C ou HDMI vers USB-C dans le Beam permet d’utiliser toutes les options d’écran RA configurables qui y sont proposées, comme le verrouillage de l’écran dans un coin du champ de vision.

L’application Nebula : une expérience de RA (théorique)

L’application Xreal Nebula propose des expériences de RA sur une connexion filaire, en utilisant le SDK de Xreal, avec une sélection d’appareils Android pris en charge. Malheureusement, aucun de mes appareils n’est pris en charge.

Une version bêta pour macOS est également disponible, mais elle n’a pas fonctionné. Une version Windows est en préparation, mais n’est pas encore disponible.

J’aimerais vous parler de toutes les applications de RA rendues possibles grâce à l’application Nebula, mais je n’en ai pas la moindre idée. Les nombreux avis négatifs sur la page de l’App Store laissent penser que même lorsqu’elle fonctionne, l’expérience est médiocre. Je ne dois pas manquer grand-chose.

Faut-il acheter les Xreal Air 2 ? Peut-être

Il existe d’excellentes raisons d’acheter les Xreal Air 2, mais le produit reste imparfait à plusieurs égards.

Mon expérience de diffusion sans fil à partir d’un smartphone en utilisant le Beam a été un désastre. La diffusion était aléatoire sur Android, et fonctionnait bien sur iPhone, mais plantait lors de l’ouverture de YouTube. Dans tous les cas, le téléphone reste indispensable pour le contrôle.

James Bruce / MakeUseOf

En théorie, les Xreal Air 2 seraient parfaites pour une expérience de cinéma portable. Mais le fait que le Xreal Beam ne soit pas vraiment un lecteur multimédia est décevant. Il doit toujours être associé à un smartphone ou un autre périphérique de sortie.

Cela dit, dans la catégorie actuelle des lunettes « écran pseudo-AR devant les yeux », les Xreal Air 2 sont en tête. L’image est claire en HD, suffisamment lumineuse pour être utilisée à la lumière du jour et des verres correcteurs sont disponibles pour ceux qui ont une mauvaise vue. Il est donc possible de les porter toute la journée. Cela suppose que vous disposiez d’un périphérique de sortie compatible et une raison d’utiliser les lunettes. C’est là que se situe le plus gros problème.

Le résultat visuel est excellent, mais qu’est-ce que l’on regarde exactement ?

XREAL Air 2

Les lunettes Xreal Air 2 offrent un écran HD portable que vous pouvez utiliser toute la journée, avec des inserts correcteurs si nécessaire. Le mode filaire fonctionne parfaitement, mais l’accessoire Beam pour la transmission sans fil et les fonctionnalités RA est peu performant. Le problème majeur est l’absence d’applications concrètes et convaincantes.